Une exposition d’art bel enfant, au nom explicite, qui se murmure langoureusement…
Eros a fait interruption dans l’atelier d’Architecte NB. On connaissait déjà la grande fraîcheur et le débordement de fantaisie dans les œuvres de Silva Usta œuvres.
Cette fois-ci, l’artiste aborde – en se servant de la technique de la gravure sur matériel cuir – La question du corps, du sexe, de la jouissance, du fantasme, etc. Et ceci, dans le rapport du sujet avec l’autre (que Lacan nomme « petit a ») qui tient dans la formule suivante : « Il n’y a pas de rapport sexuel ». Le corps crée l’envie (le désir de voir, la volonté de trouver, voire de réapproprier le sujet) pour satisfaire cette pulsion que Lacan nomme « scopique.
EXPOSITION DU 3 OCTOBRE AU 16 DÉCEMBRE 2024 VERNISSAGE LE 3 OCTOBRE à 19h
« Dans le monde d’angoisses où nous vivons actuellement, Silva Usta cherche un apaisement, qu’elle voudrait partager avec vous. Par un regroupement de vieilles dentelles et de photos de la Belle Époque niçoise, dans une exposition dans un hôtel de style : Le Grimaldi. Vielles dentelles de la belle-mère, anciennes photos de Nice, vieux cadres chinés, tout cela fera un bel ensemble qui vous enchantera ! »
Hôtel le Grimaldi, un écrin sublime
L’établissement invite les visiteurs à une déambulation artistique débutant dans le hall et se poursuivant dans les salles de l’hôtel. Baptisée » Artscénique aux vieilles dentelles », cette exposition présente une quarantaine de créations réalisées spécialement pour l’hôtel par l’artiste Silva Usta.
À la fois délicates et raffinées, ces œuvres sont des représentations d’anciennes photographies de Nice, rappelant les souvenirs vibrants de la Belle Époque et des Années folles. Ces périodes sont marquées par une richesse culturelle dont la façade de l’hôtel, réalisée par l’architecte Charles Dalmas en 1904, en est un précieux témoin.
Partage et Nostalgie, photos et dentelles
Les dentelles de Munich que l’artiste utilise, racontent une histoire riche et profonde : « Les napperons de cette exposition proviennent de ma belle-mère qui a passé son enfance, avec ces tissus de famille, à Munich », explique Silva Usta. Au-delà de la photographie et du travail minutieux sur les napperons, l’artiste, qui a son propre atelier en plein cœur de Nice, cherche avant tout à transmettre un sentiment de partage et de nostalgie.
Cette collaboration est née d’un coup de cœur réciproque entre Silva Usta et Victor Huelamo, le directeur de l’Hôtel Le Grimaldi, renforçant ainsi l’esprit d’ouverture et de créativité qui règne au sein de l’établissement.
Hôtel Le Grimaldi**** by Happy Culture, 15 Rue Grimaldi, 06000 Nice..
Exposition ouverte au public à toute heure, du 3 octobre au 16 décembre 2024 à l’Hôtel Le Grimaldi à Nice.
A l’occasion du Tour de France, la Ville de Nice a invité les artistes à afficher leur vision de l’évènement.
Silva Usta a eu le plaisir d’en faire partie.
Parallèlement, une exposition se tient à Nice Étoile (Nicetoile) dédiée aux femmes sportives : Les Elles des Jeux. Elle a lieu entre le 10 juillet et le 26 août 2024.
Silva Usta a été invitée pour une exposition éclectique de ses dernières œuvres au café Dodo sur le Port de Nice, 5 place Iles de Beauté.
Une belle occasion pour découvrir les créations récentes de l’artiste à travers des peintures abstraites et des dessins colorés. Il n’y a pas vraiment de message de fond, juste le plaisir de retrouver une esthétique des couleurs là où l’esprit de l’artiste et du spectateur peuvent voyager à travers le simple assemblage des couleurs fait de feu et d’eau, c’est-à-dire volontiers… de rouge éclaboussant et de bleu crépitant.
Regardez-moi !
L’exposition de Silva est dédiée à Annie et Benoit Vautier, dits Ben. Car l’un n’allait pas sans l’autre et qu’ils ont tenu à se rejoindre en heure pour l’éternité. A la vie, à l’amour !
Silva a accroché 3 de ses autoportraits délicieux et sensuels. Certainement une très belle occasion de dire au monde qu’elle est évidemment plus mignonne et sexy que le premier pirate à avoir employé la formule pour se faire remarquer dans ce qui deviendra, grâce à lui, l’école de Nice.
Regardez-nous, regardez-vous, regarder le Monde, il est beau !
Au Café Dodo sur le port de Nice
L’exposition a lieu du 6 juin au 31 aout 2024 au Café Dodo sur le port de Nice, 5 place Ile de Beauté.
Invitée par la commune de COURBEVOIE, SILVA USTA a présenté sa désormais célèbre création de dessins Les FEMMES PIONNIÈRES en vue du 8 mars 2024. Ceci dans le cadre d’une exposition itinérante dans divers lieux publics comme des Mairies, des écoles, des maternités, des hôpitaux, et d’autres institutions publiques. Tout ceci à l’occasion bien entendu de la Journée mondiale des Droits des Femmes célébrée le 8 mars partout dans le monde.
Un combat collectif
Investie dans la lutte contre les violences faites aux femmes, le CCAS de Courbevoie souhaite acquérir une série d’œuvres réalisées par Madame Silva USTA afin d’organiser une exposition mettant en avant les femmes ayant marqué l’histoire. L’objectif est de libérer la parole et de dénoncer à travers l’art tous les actes de violences. L’exposition réalisée par l’artiste, intitulée « Les Femmes Pionnières », doit permettre de faire évoluer les mentalités auprès du grand public sur cet enjeu de société.
Exposition du 8 décembre 2023 au 19 mars 2024 à la bibliothèque Les Violettes, 41, rue de Colombes, Courbevoie.
A l’occasion des journées des droits des Femmes, Silva Usta a organisé devant son atelier un évènement célébrant l’émancipation et la beauté féminine. Mercredi 13 mars 2024.
Ne pas avoir peur des regards
Quand elle était jeune, Silva a vu la société féminine craindre le regard des hommes. Mais elle a aussi vu que les femmes fortes et affirmées l’avait fait changé à Istanbul. Et en voyageant, que ce regard se posait différemment sur elles. Et que la beauté féminine pouvait être célébrée avec liberté par les hommes et les femmes.
Les bas sont donc un symbole de séduction choisi ici par l’artiste pour leur esthétisme, leur revendication et le choix que peuvent en avoir les femmes pour se mettre en valeur et flatter les hommes qui les regardent et qu’elles choisissent.
L’expression des artistes
Pour cette évènement féminin et féministe, Silva a choisir d’exposer haut ces bas. De les mettre en valeur de la manière la plus simple et démonstrative qui soit. Et de les étendre au dessus des spectateurs sans pour autant les personnaliser. Car il appartient finalement à toute d’en faire ce qu’elles veulent.
Silva a aussi confectionné une sculpture qui fait le vœux de l’émancipation pour tous les pays du monde. Les figurines féminines y brandissent leur drapeau et leurs charmes.
Pour s’aider, Silva Usta a aussi fait appel à 2 danseuses qui, chacune, ont interprété des chorégraphies axées sur l’expression de la féminité et sur les paradoxes et victoires qu’elle traverse.
Les danseuses et artistes sonores Lisie Philip et Magali Revest ont pu interpréter leur vision forte d’une féminité qui trouble et se bat encore aujourd’hui.
Dans le cadre de grands évènements organisés partout en France pour la journée des Droits des Femmes, la Ville de Nice a sollicité Silva Usta pour son exposition artistique des Femmes Pionnières. Conjointement à l’exposition à Courbevoie, la mairie de Nice a mis à disposition ses pergolas sur la Promenade des Anglais pour installer des répliques de l’œuvre désormais célèbres de l’artiste : Les Femmes Pionnières.
C’est toujours avec un immense plaisir que Silva Usta présente les Femmes qui ont marqué les Sciences, la Littérature, les arts, l’économie, les mœurs et la politique des Temps Modernes. Elle ne cesse de s’éblouir face aux consœurs qui ont marqué l’Histoire, et, en leur rendant hommage, ce sont les anciennes et les jeunes générations qu’elle appelle à s’éduquer en n’oubliant jamais les luttes et les victoires qui ont permis aux femmes d’exister et de devenir libres d’améliorer le monde.
Portées par le message fort de l’artiste, les mairies de Nice et Courbevoie ont répondu avec détermination et forte conscience à la proposition de Silva Usta.
Le 8 mars 2024 sous les pergolas…
Initialement prévu le 8 mars sous les pergolas de la Prom’, le temps extérieur n’a pas permis le vernissage de l’exposition en place. Tenez-vous prêts, le grand vernissage aura lieu très prochainement en présence de Maty Diouf, adjointe au Maire et conseillère métropolitaine !
Comme dirait Michel Sajn, Directeur de La Strada : on n’arrête plus Silva Usta !
Son art prend toujours de nouvelles formes avec de grands aller-retour entre ses disciplines et cette fois-ci Silva propose des saynètes avec des figurines de manga sur fond de photos d’ambiance prises et traitées en 3D de notre belle région d’Azur.
Nous voilà revenus au cœur d’une atmosphère légère, douce et agréable où les personnages mis en scènes peuvent se prélasser et vivre une insolente insouciance de leur jeunesse et de leur beauté.
Le tout procure un grand air de légèreté et liberté.
Exposition à l’Atelier du Port de Didier Roman (Architecte)
Cet événement aura lieu les 8 et 9 décembre 2023. Vernissage le 8 décembre a partir de 18h. Ouverture le samedi le 9 décembre du 14h30 à 19h.
Adresse : L’Atelier du Port / Didier ROMAN 7 ter rue Emmanuel Philibert, 06300 Nice
« Oh les 10 ans | Les beaux jours de la galerie Eva Vautier »
Pour ses 10 ans, la Galerie Eva Vautier organise une exposition collective de 42 artistes qui lui sont chers.
Voici donc 10 ans que la Galerie Eva Vautier a succédé à l’Espace à Vendre et l’Espace à Débattre du célèbre artiste Ben. 10 ans durant lesquelles Eva Vautier a continué à animer la vie des artistes Niçois en leur offrant une visibilité toujours très appréciée.
Expo collective avec Silva Usta
C’est avec un très grand honneur que Silva participe à cette exposition exceptionnelle et vous convie au vernissage public qui aura lieu le vendredi 15 décembre 2023 à 18h.
Montage par Tom Barbagli du 7 au 9 décembre 2023
Preview VIP : le jeudi 14 décembre à partir de 18h30
Vernissage public : le vendredi 15 décembre à partir de 18h
Date de l’exposition : du 16 décembre 2023 au 10 février 2024
Spatial est une plateforme de visite virtuelle. Avec Tehos Art Lab Nice, venez y découvrir l’exposition Les Femmes Pionnières de Silva Usta ainsi que les expositions de bien d’autres artistes niçois (cliquez sur le lien pour accéder directement au site, sinon vous pouvez vous y promener directement depuis cette page).
Pour naviguer dans l’exposition sur votre ordinateur, servez-vous des flèches de direction de votre clavier et de votre souris pour avancer vers les œuvres et vous déplacer. Pour les tablettes et les mobiles, vous êtes invité à télécharger l’application ci-dessous.
Cher(e)s ami(e)s visiteurs, bonne visite !
Vidéo de présentation de l’exposition de Silva Usta et du concept virtuel de Tehos :
Silva est la première Exposante que vous présente Tehos (Frédéric Camilleri) pour ses expositions dans son musée virtuel.
Ben, le célèbre artiste niçois devenu l’étendard de l’école de Nice, a invité d’autres artistes pour son exposition exceptionnelle et bariolée au Musée International d’Art Naïf Anatole Jakovsky.
Durant 1 an, la folie s’empare du Musée d’Art Naïf avec les créations les plus incroyables de Ben et de ses camarades artistes jusqu’aux plus fadas. Et Silva Usta y trouve tout naturellement sa place avec 2 œuvres qui vont y faire monter la fièvre pour une canicule intime de folie !
Alors venez regardez Silva Usta, car de toute façon vous avez déjà tout vu de Ben… 😉
Musée international d’art naïf Anatole Jakovsky – Château Sainte-Hélène, Av de Fabron Du 5 mai 2023 au 6 mai 2024
Une nouvelle exposition du collectif artistique no-made à la villa Thuret à Antibes Juan-les-Pins
C’est au coeur de la nature d’un splendide jardin brut que Silva Usta a décidé de frapper les esprits avec une création tragique qui nous parle du carnage humain en Ukrain. Peu importe qui y meurt et pour quelle raison, la réalité a rejoint l’horreur pour bien des familles endeuillées.
L’artiste ne cache pas la vision d’une tragédie humaine qui touche le monde et l’avilie dans une guerre terrible et coûteuse en vies de toutes sortes.
A découvrir du 2 mai au 17 septembre 2023 au 90, chemin Raymond à Antibes Juan-les Pins. Vernissage le 4 juin.
Grand Bal du Negresco, un gala caritatif organisé par l’hôtel Negresco et la fondation FDMAN.
Le Grand Bal du Negresco, un gala caritatif organisé par le Negresco-FDMAN (Fonds de Dotation Mesnage-Augier-Negresco) en collaboration avec COTE MAGAZINE au profit de la Fondation Frédéric Gaillanne qui éduque des chiens-guides pour enfants aveugles et malvoyants, le vendredi 24 mars…
Avec le commissaire-priseur Maître Patrick Rannou-Cassegrain, oeuvre à la vente aux enchères: Jacqueline Gainon , Patrick Moya , Ben Vautier (Eva Vautier Galerie Eva Vautier), Charles Bébert (Stephane Sebban Bébert Bruno Bebert Sebban), Cesar Malfi , Silva Usta , Jean Antoine Hierro , Fred Allard (Estelle Allard) et Richard Orlinski.
Silva Usta, une artiste engagée
Toujours très présente auprès des femmes du monde entier, Silva Usta aime aussi répondre aux demandes d’entre-aide quand elles touchent les humains en difficulté et en demande d’égalité. Ici l’aide aux enfants handicapés par la cécité à qui l’on peut faire bénéficier du meilleur et fidèle ami des humains, les chiens d’accompagnement, ne pouvait que la ravir et la toucher !
Festives ! est une mobilisation artistique et culturelle de lutte contre les violences sexistes et sexuelles.
Voici la 4ème édition de ce festival niçois organisé par différentes associations et services de la Rue Trachel à Nice. Du 11 mars au 1er avril 2023.
Silva Usta a présenté à la Trésorerie sa désormais célèbre exposition Femmes Pionnières.
Femmes Pionnières
Celles qui font avancer les droits, Celles qui luttent, Celles qui se défendent, Celles qui souffrent encore et celles qui portent enfin le monde.
Silva crée, avec un coeur en perpétuel travail, une interaction constante entre les siècles et la pluralité des parcours. Certains noms célèbres et d’autres plus voilés participent de cette unité universelle. La volonté, le défi et la persévérance sont les moteurs d’un changement fondamental : vivre librement sa vie et choisir son destin !
Voici un dialogue qui en explique tout le problème :
– Ah la journée des femmes. C’est une bonne idée de célébrer la féminité, la beauté, la douceur, la gentillesse des femmes. Que serions-nous sans leur capacité à élever les enfants, à tenir un foyer propre, à faire la cuisine et rendre notre linge si doux ?..
– Non mais Alchy, tu n’as pas honte ? (Je sais que tu plaisantes, c’est pour me faire parler !) C’est au contraire la journée des Droits des Femmes ! Celui qui leur reconnait une égalité et une équité avec les Hommes. Le Droit d’étudier, d’avoir un métier, de s’émanciper du patriarcat de nos vieilles sociétés. C’est une journée du Devoir des Hommes pour arriver à l’égalité dans le foyer et dans la vie de tous les jours. Une journée contre les violences faites aux femmes, que ce soit dans le harcèlement, les mariages forcés, l’accès à l’éducation, aux sciences et même au Pouvoir. Marie Curie, Simone Veil, George Sand et Simone de Beauvoir. Toutes se sont battues pour qu’on leur reconnaisse une égalité avec les hommes dans des discipline qui à la base leur étaient tout simplement interdites et dans lesquelles on les moquait si l’une d’elle osait s’aventurer. Et ce sont même souvent leurs maris qui leur ont servi de caution pour prouver que les femmes ont tout autant de talent que les plus grands dont ils faisaient partie. C’est ça le Devoir d’un homme juste et bien marié après tout… Savais-tu que le problème (paradoxe) du jeu de Monty Hall a été résolu en 1990 par une femme, Marilyn vos Savant, par les équations bayésiennes tout juste naissantes et qu’il a fallu 2 ans pour que la communauté des mathématiques et les universitaires le reconnaissent et cesse de l’humilier en tant que femme ? C’est tout cela que la journée mondiale des Droits des Femmes cherche à faire reconnaitre !
Ce 8 mars 2023 Silva Usta était invitée au Lycée Thierry Maulnier pour sensibiliser les élèves à cette journée mondiale qui cherche à faire reconnaitre les Droits inaliénables des Femmes dans nos sociétés.
Déjà 150 ans de Carnaval à Nice et un important quarteron d’artistes et d’élus ont voulu se mettre au défi de réinterpréter l’affiche officielle du Carnaval au nez et à la barbe du Maire qui ne pouvait que l’accepter.
25 artistes se sont attelés à créer leur propre affiche du Carnaval et les ont exposées ! Ils se sont donné comme consigne de ne s’attaquer qu’au Roi, à la Reine, à la Ratapignata (la chauve-souris, identité de l’indépendance) et à la Cour du Roi. Rien de moins ! Dans un esprit carnavalesque – respectant l’esprit de critique – acerbe et bon enfant à la fois. Car après tout, le carnaval est l’inverse de la guerre.
Le Retour de Nosferatus par Silva Usta
Vous reconnaitrez le personnage de la caricature. Il fut d’une grande influence sur certains personnages politiques de Nice qui se sont inspirés de son programme que d’aucuns jugeront nauséabond. Candidat malheureux cependant à la dernière présidentielle, taxé de racisme, de sexisme et de religionisme au grand regret d’un animateur qui n’avait pas fait attention à la créature qu’il créait pourtant à l’époque. Voilà désormais que la chauve-souris, maussade celle-là contrairement à la nôtre bien niçoise et de tous horizons, se pare de plumes, qui feront jas.z.er… Et danser !
L’exposition « Les Femmes Pionnières », de l’artiste Silva Usta, touche à sa fin. Situées au collège Port Lympia, les œuvres de l’exposition sont retirées aujourd’hui, après avoir été présentées pendant presque quatre mois.
Olympe de Gouges « la révolutionnaire », Rosie la riveteuse « l’icône imprévue du féminisme », ou encore Virginia Woolf « la femme sensible ». Ces portraits de femmes plus ou moins connues sont exposés au collège Port Lympia. Présentées dans un premier temps en format grandeur nature sur les murs extérieurs du marché aux puces, les œuvres étaient à l’entière disposition des Niçois jusqu’au 1er novembre dernier. « C’était génial (…) à chaque fois que je passais devant le marché, je voyais des passants qui s’arrêtaient pour regarder les panneaux », se réjouit l’artiste. C’est un hommage à toutes ces femmes marquantes de l’histoire, celles qui se sont émancipées des règles de leur époque en exprimant leur désir de liberté. Pour Silva Usta, la plasticienne « c’était compliqué de faire un choix (…) Je voulais représenter le maximum de nationalités et ne pas rester dans le microcosme français ». L’objectif est simple : sensibiliser les jeunes à l’art et au sujet des femmes et de leurs places dans nos sociétés. « C’est de mon devoir d’informer la jeunesse (…) éduquer les garçons et montrer aux filles que tout est possible », précise l’artiste.
« L’avenir c’est la jeunesse »
Pour Silva Usta, l’objectif d’éveiller la sensibilité artistique et l’ouverture d’esprit des jeunes est rempli. Des activités étaient organisées tous les mardis après midis avec des écoles venant de toute la ville. Des élèves de la primaire au lycée ont découvert ces portraits. « Plus les enfants sont jeunes, plus ils sont curieux et ouverts d’esprit », déclare l’artiste. « Je me souviens d’un très jeune garçon qui est resté scotché devant l’un des portraits, il s’est exclamé : elle est jolie mais elle est aussi courageuse ! Et c’est exactement le message que j’ai envie de transmettre à cette génération », se réjouit la plasticienne. C’est la première fois que Silva Usta exposait ses œuvres au sein d’une école. « C’est la première mais certainement pas la dernière fois (…) l’avenir c’est la jeunesse », explique l’artiste. C’est donc un carton plein pour la plasticienne et son exposition. Elle a récemment été sollicitée par le lycée Thierry Maulnier pour un nouveau projet, de quoi permettre un éveil artistique à de nouveaux jeunes.
Silva Usta
D’origine arménienne, Silva Usta est née à Istanbul, ville dans laquelle elle a vécu jusqu’a ses quinze ans avant de rejoindre Strasbourg. Elle s’installe à Nice en 1980, et suit des cours d’art plastique à la Villa Thiole. En 2001, elle crée son atelier à Nice, situé rue Gounod, dans le quartier des Musiciens.
Dans une démarche pédagogique tournée vers les jeunes générations, Silva Usta présente son exposition Les Femmes Pionnières au collège Port Lympia.
Après l’immense joie d’exposer LES FEMMES PIONNIÈRES au Marché aux Puces de Nice depuis le 1er septembre jusqu’au 1er Novembre 2022 en grands formats collés, l’exposition grandeur nature ainsi que numérique aura lieu au Collège Port Lympia, du 29 septembre 2022 au 26 janvier 2023, dans le cadre d’un travail d’éveil culturel avec les collégiens.
La communauté éducative du COLLÈGE PORT LYMPIA, sous la tutelle de Madame Valérie NEUMANN présentera du 29 septembre au 26 janvier LES FEMMES PIONNIÈRES de Silva USTA, dans le but de sensibiliser les élèves au sujet de la dissension que subissent les femmes dans nos sociétés.
L’ouverture de l’exposition, à laquelle vous êtes conviés, aura lieu le jeudi 29 septembre de 17h30 à 20h au collège Port Lympia, 31 Bd Stalingrad, 06300 NICE. Au cours de ces semaines d’exposition scolaire il y aura plusieurs ouvertures de l’espace au public, avec l’intervention de l’artiste et de la commissaire de l’exposition Madame Mélanie BOUILLAUD.
29 septembre 2022 au 26 janvier 2023 Espace Niki de St Phalle Collège Port Lympia
LES FEMMES PIONNIERES sera proposée en reproduction grandeur nature sur les 12 panneaux extérieurs du Marché aux Puces de Nice.
L’exposition aura lieu du 1er septembre au 1er novembres 2022. Elle se fera conjointement à l’exposition des pièces originales au Collège Port Lympia de Nice, du 29 septembre 2022 au 26 janvier 2023, dans le cadre d’un travail d’éveil culturel avec les collégiens.
Vernissage aux Marché aux Puces de Nice le 6 septembre à 11h en présence de Robert Roux, Adjoint au Maire de Nice, délégué à la Culture.
Les prostituées de la nouvelle-Orléans sont appelées Jazz-Belles en argot cajun, en référence à la Jézabel.
L’artiste Silva Usta a redessiné l’affiche du festival de Jazz pour la ville de Nice au cours d’un appel de la ville à promouvoir le festival et décorer les rues de la Belle Nissa.
Exposition du 15 au 21 juillet 2022 sur le village public du festival de Jazz. Elle sera en suite transférée sous les 2 arches du cours Jacques Chirac, quai des États-Unis, et y sera visible du 22 juillet au 3 octobre 2022.
L’affiche très classique et glamour assume qu’il faut bien tant d’homme pour soutenir la seule grâce d’une seule femme.
La dernière exposition « suprématie / exclusion » de Silva Usta exprime son indignation face au déni des droits humains qui se multiplient.
C’est une installation sous forme de deux panneaux (2*7 m de long sur 2m de haut) illustrant les exodes de populations subissant guerres, crimes contre l’humanité et génocides face à une société cosmopolite et plurielle en toute liberté.
A l’origine il y a l’indignation, ce refus positif, cette haute considération de la justice et de l’amour où se rejoignent les luttes pour les droits des femmes et de tous, qu’elles que soient leurs origines ethniques, culturelles, religieuses et leurs orientations sexuelles.
Silva Usta a découvert dans la presse internationale la déportation des Ouïghours du Xinjiang et leur internement. Une situation qui a fait écho dans l’intériorité de cette plasticienne, qui a développé alors une pratique de recherche obsessionnelle sur les exodes de populations en lien avec des guerres, des crimes contre l’humanité ou à l’extrême des génocides. Un sujet, des sujets, qui l’ont menée à la création de grandes fresques humaines, monumentales, à la mesure de sa colère face au déni de droits humains à l’échelle d’états et de territoires.
Dans un premier ensemble, chaque personnage ou groupe vient témoigner d’un fait en particulier : la traite des esclaves noirs vers le Nouveau Monde, le génocide des chrétiens arméniens dans l’Empire ottoman, l’Holocauste mis en place par le régime nazi et les pogroms des juifs par la Russie tsariste et soviétique, de même que l’exode de réfugiés pendant la guerre du Vietnam et l’exil des réfugiés qui périssent aujourd’hui en Méditerranée. Des âmes tracées au stylo feutre noir, dont la silhouette jaillit du papier blanc immaculé. Leur esthétique très graphique n’est pas sans rappeler la précédente série féministe de Silva Usta, baptisée « Pionnières », en hommage à celles qui se sont battues pour les droits et libertés dans le monde.
Dans ce nouveau travail en grand format, la plasticienne induit un rapport d’échelle entre le visiteur et ces personnages surdimensionnés, libérés de la notion de couleur. Sans se perdre dans une précision documentaire, elle lance ici un cri viscéral de femme et de citoyenne face aux violences inter humaines : la réduction en esclavage, la déportation de populations, la privation grave de libertés, que ce soit pour des raisons économiques, politiques, culturelles, et/ou ethniques.